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Qu’est-ce que la paralysie supranucléaire progressive ?
La paralysie supranucléaire progressive ou PSP, ou encore le syndrome de Steele-Richardson-Olszewski suivant l’appellation des spécialistes qui l’ont explicité, est une maladie neurodégénérative rare. Elle est souvent confondue à la maladie de Parkinson. Donc qu’est-ce que la paralysie supranucléaire progressive ? Découvrez dans cet article les informations sur la paralysie supranucléaire progressive, ses modes de manifestation et les moyens à utiliser pour déceler cette pathologie.
Quels sont les caractéristiques et les symptômes de la PSP ?
Le mécanisme
L’accroissement anormal des protéines microtubulaires TAU dans les neurones va conduire à leur dégénérescence, ce qui explique la paralysie supranucléaire progressive ou PSP. De ce fait, cette pathologie est classée comme une maladie neurodégénérative et tauophatie. Elle peut atteindre les muscles oculomoteurs, ralentir les mouvements, rigidifier progressivement les muscles, conduire à une perte d’équilibre et favoriser l’affaiblissement des fonctions cognitives.
Il existe cinq variantes de la paralysie supranucléaire progressive dont la PSP : classique qui est la plus connue, du type parkinsonien ou PSP-P, akinésie pure avec freezing de la marche ou PSP-PAGF, syndrome corticobasal ou PSP-CBS, aphasie progressive non fluente ou PSP-PNFA.
La cause de la PSP est encore méconnue. Parfois, elle est considérée comme un trouble multifactoriel. Elle peut être d’origine génétique ou environnementale selon les cas.
Quels sont les signes ?
Les symptômes de la PSP sont liés à l’altération des fonctions motrices comme :
-Un déséquilibre postural qui conduit à une chute souvent en arrière ou rétropulsion ;
-Une défaillance oculomotrice qui favorise la chute en avant suite à la difficulté de visionner vers le bas ou le haut ;
-Des troubles comportementaux qui se manifestent par des lenteurs de mouvements, des changements d’humeur, des difficultés d’élocution et d’expression, d’arduité allant jusqu’à la privation des déplacements ;
-Une gêne au moment de l’ingestion qui peut entraîner une fausse route et un étouffement.
Comment diagnostiquer une paralysie supranucléaire progressive ?
Identifier à partir de l’observation de divers signes de la paralysie supranucléaire progressive est assez délicat surtout au commencement de la pathologie. Selon les constatations, les symptômes initiaux sont presque semblables pour les maladies neurodégénératives.
Le diagnostic du PSP repose sur des analyses neuropsychologiques et des examens cliniques.
Les examens médicaux vont s’appuyer sur une imagerie médicale à partir des systèmes spécialisés comme :
-la TEP ou tomographie par émission de positions : une technique d’imagerie médicale basée sur la scintigraphie qui va explorer le fonctionnement et le métabolisme d’un organe bien précis ;
-l’IRM ou imagerie par résonance magnétique : une technique d’imagerie médicale établie par l’action d’un champ magnétique et d’ondes radio pour vérifier la présence d’une anomalie cérébrale qui peut être la cause des symptômes du PSP ;
-les tests des fonctions motrices oculaires pour contrôler la mobilité de l’œil