Sommaire
Aujourd’hui trois vaccins sont commercialisés sur le marché :
- Sputnik (vaccin Russe)
- AstraZeneca (vaccin britannique)
- Pfizer et Moderna (USA)
- CoronaVac (vaccin chinois)
- Sanofi (Europe)
Le vaccin Covid 19 sera-t-il disponible ?
Le monde entier est maintenant préoccupé par la lutte contre le Covid-19. Les vaccins qui ont été annoncés jusqu’à présent et qui vont coûter moins cher aux pays pauvres sont insuffisants. Un rapport de CNN (une chaine TV) aux états Unis révèle que le vaccin contre la pandémie inventé en partenariat entre le laboratoire britannique d’Astra Zeneca et l’université d’Oxford est probablement le meilleur vaccin en termes d’impact et de coût. Bien que l’efficacité moyenne du vaccin d’Oxford ne soit que 70% évalué par rapport à 94,5% pour le fournisseur Russe Sputnik et 95% pour Pfizer, le vaccin d’Oxford Astra Zeneca pourrait être plus utile dans les mois à venir et répondre aux besoins des pays les plus pauvres selon les paroles du site Free America. En effet ce vaccin semble faciliter les couts de transport, sauvegarde et utilisation. Le rapport a révélé que le Gouvernement britannique avait transmis le vaccin à l’Autorité de régulation des médicaments, qui était prête à le mettre sur le marché, et qu’une fois approuvé, 4 millions de doses seraient livrées au Royaume-Uni avant la fin de l’année, suivie de 40 millions de doses d’ici à la fin du mois de mars suivant.
Comparaison entre les vaccins
Selon le rapport, le vaccin d’Oxford pourrait être une solution pour les pays en cours de développement, car il est beaucoup moins cher que le reste des vaccins. En ce qui concerne le prix unitaire du vaccin d’Oxford, le prix varie entre 3 et 4 dollars par dose (environ 3 Euros), le prix par dose du vaccin Pfizer est de 20 dollars (environ 15 Euros) et de 32 à 37 dollars pour le vaccin Moderna (environ 25 Euros).
Nouvelle version du virus coronaire
L’OMS ne cesse de recommander à tous les pays qu’il est important de généraliser le port de masque, de réduire le nombre de participants aux réunions sociales et de respecter la divergence physique et le lavage des mains, d’intégrer ces mesures aux systèmes de dépistage et de suivi appropriés et d’isolement des personnes atteintes par l’épidémie. D’après les estimations de l’organisation, un virus transformé pourrait progressivement remplacer les autres espèces actuelles comme nous l’avons vu au Royaume-Uni et de plus en plus au Danemark.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que 22 pays en Europe parmi 53 pays touchés au monde, dont la Russie, avaient enregistré des cas liés à la nouvelle génération du virus. D’après le tableau de surveillance de l’organisation mondiale de santé, l’Europe est gravement affectée par l’épidémie qui a enregistré plus de 27,6 millions d’infections et 603 000 décès au virus Covid.
Le recours à la chirurgie esthétique augmente pendant le confinement, pourquoi ?
D’après des statistiques publiées par les sociétés de chirurgie esthétique sur différents continents :
Le recours à la chirurgie esthétique semble redoubler et la crise reliée au Covid-19 n’a que rendre fou par la beauté les gens. Depuis la sortie du premier confinement mondial on ne parle que de l’effet miroir des webcams et la mode des masques ? C’est quoi ce phénomène ?
Avis des experts du domaine médical
D’un côté, Le journal Le parisien a mené une enquête en interviewant Tracy Cohen , la directrice d’une clinique chirurgie esthétique à Paris sur ce nouveau phénomène de société « La tendance chirurgie esthétique pendant Covid-19 « . « Au début, je pensais que c’était un rattrapage post-confinement mais l’augmentation est impressionnante ces dernières semaines », s’étonne Tracy Cohen la directrice d’un grand établissement chirurgie esthétique à Paris et Lille. D’un autre côté, Sami Mezhoud , Médecin chirurgie esthétique et réparatrice explique avoir enregistré dans différents établissements de chirurgie esthétique au monde une hausse de 30% pour le nombre des opérations chirurgie esthétique depuis mai (premier confinement).
Docteur Sami Mezhoud réplique « A titre de comparaison de ce qu’on a avant le confinement, spécialement durant le mois de novembre 2019, nous n’avons reçu dans notre établissement qu’uniquement une centaine de demandes de consultation en chirurgie esthétique. En Juillet, ce nombre a doublé et aujourd’hui les patients viennent en groupes et nous refusons parfois des demandes pour des gens à risque ».
Docteur Mezhoud explique « Pour la médecine esthétique (opérations moins invasives comme les injections de botox ou d’acide hyaluronique, les patients ne nécessitant pas de passage au bloc opératoire), une catégorie des patients qui a dépassé les 1000 demandes en février dernier vient de grimper à cet instant à 3000. Les opérations les plus demandées ? Le botox et la médecine esthétique ou chirurgie seins et silhouette ? l’âge des patients ?
Explication de la tendance chirurgie esthétique durant l’épidémie
Qui sont les patients, une question qui dévoile tous les secrets. Selon les experts, les personnes âgées de plus de 35 ans sont les plus nombreuses à demander des opérations esthétiques en dehors de leur pays natal. Ce qui fait la confusion, c’est que la tranche inférieure (25 à 35 ans) qui n’était pas sur la scène, est devenue aussi très demandeuse. La nouvelle tendance concerne toutes les tranches d’âge ; les mineurs sont encore concernés par des opérations telles que l’otoplastie, rhinoseptoplastie…etc
La hausse est constante depuis plusieurs années, mais on constate que le pic se trouve après le confinement. Selon les experts en chirurgie esthétique et réparatrice, la part des jeunes dans la patientèle a augmenté de 8% en 2010 à 60% en 2021. « C’est une tranche d’âge plus connectée aux réseaux sociaux et moins complexée par le fait d’avoir recours aux opérations de chirurgie esthétique », estiment les experts.
Les écrans sont derrière ce boom de la chirurgie esthétique pour la majorité des demandeurs. Une explication très scientifique est celle de Tracy Cohen « Pendant le confinement, les gens étaient en télétravail en visioconférence. « Pour beaucoup d’entre eux ils n’étaient pas habitués à se voir toute la journée sur leur écran. Certains ont développé une image négative de leur apparence en remarquant des défauts qu’ils ne voyaient pas auparavant, c’est ce qui cause toute cette tendance », explique la responsable de cet établissement médical.
Le « Zoom-Face Envy »
On appelle ce phénomène, le « Zoom-Face Envy ». Il s’agit de consulter un médecin esthétique pour corriger ce qu’on voit sur les écrans pour améliorer l’apparence avant de retourner au travail et reprendre une vie sociale normale comme au passé.
Il s’agit également du timing ; les gens profitent de la distanciation sociale et du port du masque pour ne pas se faire remarquer par leurs collègues ; en toute discrétion ils changent leurs apparences faciales et corporelles. », explique Tracy Cohen. Les patients, durant le confinement peuvent ainsi se faire opérer et se reposer chez eux en télétravaillant. Discrétion assurée et disponibilité retardée !
Chirurgie esthétique pendant l’épidémie Covid 19
La chirurgie plastique est un domaine particulièrement sensible de la santé. L’inspection visuelle des photographies et des radiographies fournit un excellent matériel de référence pour le diagnostic, la prise en charge et le suivi médical. Il est important d’augmenter au maximum l’interaction du patient avec le chirurgien esthétique dans la mesure du possible. De nombreuses consultations peuvent être gérées en utilisant la télémédecine. Ceci est plus efficace pour les conseils de préconsultations et le suivi des patients après la chirurgie. Autre méthode assez efficace de consultation à distance est la messagerie WhatsApp. Cette technique permet également la transmission des informations relatives au patient directement depuis le patient, ceci compte parmi les bonnes pratiques de chirurgie plastique dans la pandémie Covid-19 ; le transfert de vidéos et d’images des patients semble devenir une méthode inestimable de consultation. Cette technique est aussi valable pour le suivi des patients subissant une chirurgie esthétique du visage, seins ou de silhouette. Il est également important de noter que le transfert des transcriptions de toutes les communications numériques sont des documents juridiques et doivent donc être stockés correctement car ils représentent des pièces justificatives. Pour les patients qui viennent pour une consultation directe, l’utilisation de barrières physiques est également recommandée pour minimiser le risque de contagion. D’après les directives de l’OMS une barrière physique peut être toute forme de fenêtre en verre ou en plastique, qui peut éviter tout risque provenant d’un patient potentiellement infecté.
Le dépistage thermique et le test COVID-19 doivent être effectués pour tous les cas suspects. Le chirurgien devrait porter des couvertures de cheveux, l’hôpital doit être continuellement désinfecté, le port des gants, des masques de visage et la protection oculaire au sein de tout établissement sanitaire sont des pratiques très recommandées.
L’hygiène des mains est recommandée avec des solutions à base d’alcool désinfectant après avoir soigné chaque patient. C’est aussi important de porter des gants spéciaux pour éviter tout contact avec des rapports médicaux sur papier et des films radiologiques, et l’utilisation des dossiers électroniques pour l’évaluation et le diagnostic sont encouragés.
Tous les professionnels de la santé qui ne sont pas directement en rapport avec le patient doivent éviter et minimiser le contact. Les différentes activités de soins aux patients comme la vérification des signes vitaux, les médicaments ou la fourniture de nourriture devraient être gérés de préférence en une seule visite afin de réduire au minimum le nombre de visites du patient par le personnel de santé.