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L’hypnose thérapeutique, c’est quoi ?
Selon le Petit Larousse, c’est un état de conscience particulier entre la veille et le sommeil provoqué par la suggestion. De ce fait, il est important de bien choisir l’hypnotiseur, car vous serez très vulnérable pendant le processus. Il est important de souligner que certaines mesures doivent être prises lorsque votre patient souffre d’autisme, de schizophrénie, de bipolarité ou d’autres pathologies psychotiques. La pratique de l’hypnose est tout simplement dangereuse pour ces personnes.
Les différentes formes d’hypnoses
Au cours des années, différentes formes d’hypnoses se sont développées dans le monde. Entre autres, on peut citer :
- L’hypnose ericksonnienne : c’est sans aucun doute la pratique la plus souple de l’hypnose (non dirigiste et indirect) où le conscient et l’inconscient collaborent pour résoudre le problème du patient. Elle est l’œuvre du Docteur Milton Erickson et elle est pratiquée par d’imminents thérapeutes dans le monde comme Alex Zouaoui en France ;
- L’hypnose classique : encore appelée semi-traditionnelle, c’est la première forme d’hypnose avec un aspect autoritaire ;
- L’hypnose humaniste : agissant en totale conscience, c’est une forme d’hypnose assez différente des autres. Dans ce cas, l’hypnotiseur s’adresse à l’inconscient et à la conscience supérieure de son patient ;
- La nouvelle hypnose : elle enrichit les techniques du fondateur de l’hypnose ericksonnienne, le docteur Milton Erickson. Le patient choisit son évolution et définit lui-même ses objectifs. On peut dire que cette forme d’hypnose est très respectueuse de l’individu. D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles elle a été mise en place.
L’hypnothérapie est-elle vraiment efficace ?
Contre les maux comme la dépression, l’anxiété, la douleur ou encore les troubles érectiles sans cause organique, l’hypnose a montré son effet sur de nombreux patients. En effet, des études ont été faites sur des cohortes pour vérifier le bien-fondé de cette thérapie. Par exemple, au début des années 2000, l’hypnose a été essayée sur 91 patients en chirurgie dentaire. Les résultats ont été plutôt concluants, car ceux-ci ont consommé 25 % moins d’antalgiques que les autres patients. De plus, les douleurs postopératoires étaient moins significatives.
De nombreuses autres expériences ont eu des résultats aussi spectaculaires comme celles sur les 17 patients atteints de rectocolite hémorragique. Une séance d’hypnose d’une cinquantaine de minutes a suffi pour réduire de façon significative le taux d’interleukine 6. Cet exploit serait dû à une stimulation du nerf vague qui aurait un potentiel effet anti-inflammatoire.
En conclusion, lorsque vous avez affaire à un excellent thérapeute, l’hypnose peut donner des résultats impressionnants dans le processus de traitement de nombreuses affections. Même si elle n’est pas curative dans certains cas, elle contribue de façon significative à la guérison du patient. C’est donc une méthode thérapeutique sur laquelle on peut compter en cas d’accrocs.