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Santé Médecine

Le syndrome de Stockholm de A à Z

Dans les années 1970, une prise d’otage assez particulière s’est produite. En fait, c’est la tournure des évènements qui ont permis de connaitre pour la toute première fois les manifestations du syndrome de Stockholm.

Le syndrome de Stockholm en quelques mots

  • Le syndrome de Stockholm par définition

Remontons dans l’histoire pour mieux comprendre. En 1973, il y a eu une prise d’otage dans la ville de Stockholm. Le hold-up a mal tourné et c’est ainsi que les braqueurs ont dû prendre en otage certains employés, qu’ils vont garder durant plusieurs jours.

Le syndrome de Stockholm est né des réactions des otages qui étaient tout simplement paradoxales. En principe, lorsqu’on vous prend en otage, vous êtes conscient que votre vie est menacée et que les bandits ne donneront pas cher de votre peau. C’est alors que les victimes se sont imposées entre les forces de l’ordre et les malfaisants. Quand les personnes prises en otage ont été libérées, elles ont commencé à prendre la défense des bandits et iront même jusqu’à leur rendre visite en prison. Ils sont devenus des « amis ».

Ce fut la première fois que le cas a été observé et de nombreuses fois plus tard, on a continué à répertorier d’autres cas. Les victimes s’en prennent aux policiers alors qu’ils sont en pleine négociation pour leur libération. Selon les personnes atteintes du syndrome de Stockholm, ce sont les forces de l’ordre qui mettent leurs vies en danger.

Si jamais vous avez un proche qui a agi d’une telle manière, n’hésitez pas à consulter un psychologue à Soignies de suite, avant qu’il ne commence à prendre contact avec les bandits.

  • Le développement du syndrome de Stockholm

Dans le cadre du syndrome de Stockholm, les personnes agressées vont faire preuve d’empathie envers leurs agresseurs. Elles vont même établir une relation de fraternité et d’amitié. Et elles finiront par adhérer à la cause des agresseurs.

Selon les psychologues, il s’agit d’un aménagement psychologique qui s’active automatique lorsqu’une personne se sent en danger. Le stress monte et pour apaiser son angoisse, la victime commence à s’identifier à l’agresseur.

La durée de la prise d’otage et la personnalité de la victime sont deux facteurs importants dans le développement du syndrome de Stockholm. Lorsque la mésaventure prend fin, les policiers essayent toujours d’éloigner les victimes le plus possible. Dans certains cas, on les installe carrément dans un endroit secret où elles seront prises en charge pour une reprise en main de leur état d’esprit.

 

Un traitement au syndrome de Stockholm

En principe, le sentiment d’empathie et de sympathie devrait disparaitre dans le temps. L’état d’esprit n’est que temporaire. Après quelques jours, la victime se rend compte qu’elle a été dans une position de soumission et cette situation l’a induite en erreur.

Mais la prise de conscience peut également prendre plusieurs années. Dans ce cas, la prise en charge par un psy est conseillée. Il faut une thérapie pour aider à retrouver confiance en soi et pour se remettre de ces évènements difficiles. Quand tout est remis en place, il est plus facile d’instaurer une prise de conscience.

 

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